Pourquoi bénéficier d’un protocole RRAAC ?
Généralités sur la récupération rapide (RRAAC) :
Si on doit « récupérer » après une intervention chirurgicale, c’est que l’on a « perdu », l’objectif de la RRAAC est de moins perdre, le chemin vers la récupération sera donc plus court.
Les études montrent que la RRAAC permet de diminuer le taux de mortalité à 2 ans de 30%, pour les prothèses de hanche et de genou (étude basée sur 1500 cas – E-learning Sofcot 2017).
Le bénéfice de la RRAAC est d’autant plus important que le patient est âgé.
Définition de la RRAAC : Le sigle RRAAC, signifie Récupération Rapide, Améliorée, Après Chirurgie. L’objectif est de parvenir à une récupération plus rapide après votre intervention chirurgicale.
Cette prise en charge nécessite toute une équipe de professionnels de santé (anesthésistes, chirurgiens, infirmières, kinésithérapeutes), mais ne peut se faire qu’avec une forte implication de votre part.
L’information que vous allez recevoir, va vous permettre d’être acteur de votre préparation et de votre récupération, de mieux vivre votre intervention et de mieux récupérer.
Cette récupération va dépendre de 3 grands éléments :
- Votre état avant l’intervention : Age, état général, problèmes de santé (diabète, hypertension, problème cardiaque ou pulmonaire), habitudes de vie (tabac, alcool)
- L’intervention : L’anesthésie et le geste chirurgical
- Les suites de l’intervention : Gestion de la douleur, lever précoce (le jour de l’intervention), rééducation adaptée
- La prise en charge en RRAAC a pour objectif d’améliorer ces 3 grandes étapes de votre intervention :
La préparation à l’intervention : en évaluant et en améliorant votre état physique, et en vous préparant psychologiquement à l’intervention : consultation de pré-anesthésie, gestion de l’anémie, arrêt du tabac et de l’alcool, consultation avec l’infirmière RRAAC.
L’intervention : en optimisant au maximum les techniques chirurgicales (abord chirurgical mini-invasif, absence de drains le plus souvent) et anesthésiques (épargne sanguine, épargne morphinique, prévention des nausées). Lutte contre la douleur post-opératoire par réalisation d’infiltrations d’anesthésiques locaux pendant le geste chirurgical.
Le post-opératoire : lever précoce à partir de la 4ème heure, cryothérapie (application de froid), rééducation adaptée.
Ping : Centre GRACE pour la Chirurgie de la Hanche et du Genou - Docteur Stéphane DIDELOT